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Une trentaine de nouveautés d’ici cinq ans pour Adama

De gauche à droite : Sylvain Nowakowski, directeur marketing d’Adama France, Simon Cheylan, directeur général, et Romain Tranquart, directeur commercial. © M. SOULE

Mardi 18 octobre, lors d’une conférence de presse à Paris, Adama a présenté ses innovations à venir et évoqué les difficultés actuelles d’approvisionnement.

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Spécialiste des matières actives hors brevet, Adama a indiqué, mardi 18 octobre, vouloir lancer une trentaine d’innovations d’ici à cinq ans. En effet, ces dix prochaines années, 90 substances actives vont tomber dans le domaine public et 10 ont été identifiées pour faire partie de son portefeuille et ainsi participer à la création de solutions innovantes à lancer sur le marché.

Deux nouveaux antimildiou vigne à venir

À plus court terme, deux nouvelles solutions antimildiou à base de folpel vont également être lancées sur vigne, l’une combinée avec du zoxamide et l’autre avec des phosphonates de potassium. En outre, son produit Sesto, toujours à base de folpel, a obtenu une extension d’homologation sur orge pour lutter contre la ramulariose.

Une autre solution, Tenrok, sera également disponible pour la campagne 2023. Ce produit de biocontrôle à base de phosphonates de potassium, efficace sur le mildiou et le chancre du collet, permet de réduire le délai de ré-entrée sur la parcelle de plusieurs jours à six heures.

Lancement imminent de Goltix Silver

Adama a également obtenu l’homologation de Goltix Silver, un herbicide sur la betterave à large spectre qui contient deux matières actives, la métamitrone et le quinmérac, et qui sera lancé ce mois-ci. Il peut s’appliquer en pré et postlevée, en une application ou en programme.

Acteur important sur le marché de l’antilimaces, Adama compte aussi développer au niveau européen sa propre matière active, différenciée et unique, pour apporter une innovation sur ce segment de biocontrôle.

Des produits sous allocation

Enfin, Adama a évoqué les difficultés actuelles d’approvisionnements, principalement pour les coformulants et les bidons. « Aujourd’hui, la disponibilité des produits est vraiment sous tension, il y a beaucoup de produits qui sont sous allocation, rapporte Romain Tranquart, directeur commercial d’Adama. Le terme d’allocation, c’est quelque chose qu’on avait jamais imaginé dans notre métier. » Néanmoins, le fournisseur dit disposer d’un stock tampon au niveau européen mobilisable facilement pour pallier un éventuel manque de produits en France.

Mathilde Soulé

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